Selasa, 16 Juli 2013

i appartient à l'une ou l'autre ou ce qui est commun aux deux. La vie se déroule pour moi comme un théâtre présentant une suite de sentiments un peu irréels ; alors que les composantes de l'art sont une réalité pour moi et me vont droit au cœur. » Richter exprimait le sen

ois en concert à Lübeck, Allemagne, en mars 19958.
Un film a été réalisé sur Sviatoslav Richter, mettant en évidence sa sensibilité et son humanité, par le documentariste Bruno Monsaingeon : Richter l'insoumis où divers exemples de ses interprétations sont inclus dans ce documentaire sensible et touchant.
Un livre-conversation est également écrit par Youri Borissov, réalisateur, metteur en scène et critique musical, auteur d'un film sur Pletnev, Du côté de chez Richter, publié aux éditions Actes Sud.
Approches de l'interprétation[modifier | modifier le code]
Richter a expliqué ainsi l'approche de son interprétation :
« L'interprète est vraiment un exécutant, devant reproduire les intentions du compositeur à la lettre, il ne doit rien ajouter qui ne soit pas déjà dans l’œuvre. S'il est talentueux, il nous permet d'entrevoir la vérité de l'œuvre ce qui est en soi un élément du génie qui se reflète en lui, il ne doit pas dominer la musique, mais devrait se dissoudre en elle »
.
Il déclara également :
« Je ne suis pas un idiot complet, même si par faiblesse ou par paresse je n'ai aucun talent pour la pensée. Je sais seulement comment la réfléchir : je suis un miroir. La logique n'existe pas pour moi, je flotte sur les vagues de l'art et de la vie et n'ai jamais vraiment cherché à savoir comment faire la distinction entre ce qui appartient à l'une ou l'autre ou ce qui est commun aux deux. La vie se déroule pour moi comme un théâtre présentant une suite de sentiments un peu irréels ; alors que les composantes de l'art sont une réalité pour moi et me vont droit au cœur. »
Richter exprimait le sentiment que les musiciens devaient « porter les intentions du compositeur à la lettre », ce qui l'amenait à l'occasion à critiquer ses pairs. Ainsi, après avoir assisté à un récital de Murray Perahia, où Perahia avait interprété la troisième sonate pour piano de Chopin sans observer la répétition du premier mouvement, Richter lui demanda dans les coulisses de lui expliquer les raisons de cette omission. Cependant, lui-même s'écartait volontiers des « intentions du compositeur » (par exemple en choisissant fréquemment des tempos nettement plus lents que ceux indiqués et généralement observés). Mais il pratiquait volontiers l'autocritique; ainsi, après s'être rendu compte que depuis des décennies il jouait une fausse note (un fa dièse au lieu d'un fa naturel) dans le Concerto Italien de Bach, il insista pour que des excuses détaillées soient imprimées sur la pochette du CD contenant l'enregistrement de cette œuvre.
Fin de vie[modifier | modifier le code]
Même à la fin de sa vie, comme il en témoigne dans le film, Richter reconnait n'avoir jamais pu saisir et comprendre la musique de Mozart.

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